Ce 31 octobre, c’était Halloween. Choisir des déguisements, des ornementations… qui surtout font peur… surtout aux enfants paraît-il.

Mais au même moment, on massacre des enfants innocents à Gaza.

Selon Wikipedia, c’est plus compliqué que cela : « chez les Celtes, Halloween était une fête de nouvelle année. Elle se situe à mi-chemin entre l’équinoxe d’automne (le 21 septembre) et le solstice d’hiver (le 21 décembre). Elle exprimait surtout un changement de saison. »

L’influence récente, américaine, en a fait une sorte de carnaval qui valorise surtout l’extravagant, sensé faire peur aux enfants, à l’image de la punition qui consist.e.ait à envoyer les enfants à la cave, dans la peur et la menace du noir… !

S’il s’agit d’une fête destinée d’abord aux enfants, il me semble difficile de ne pas faire le rapprochement avec les horreurs des assassinats, en grande partie d’enfants, qui se passent à Gaza, sous nos yeux.

Est-ce un hasard que ces horreurs se pratiquent à cette même période, celle de la mort où la nature s’endort…

La nature opère son nettoyage annuel qui se poursuivra au long de la saison froide.

C’est dans la fournaise des bombardements que l’on pratique le nettoyage de Gaza. Nettoyage là où il y aurait, selon certains, trop d’enfants : environ 40 % des Gazaouis ont moins de 14 ans et à peine 3 % sont âgés de plus de 65 ans.

Bref, pour Haloween, un bon déguisement de circonstance : le kefié et le masque mortuaire.

Et pour rappel, toujours selon Wikipedia, « un masque mortuaire, ou masque de mort, est un masque moulé sur le visage d'une personne morte récemment. Cet objet permet la conservation d'un portrait fidèle en trois dimensions... »

Bien sûr à Gaza, on n’aura pas le temps de garder un souvenir de tous ces disparus…

Et tout cela poursuit l’histoire, sur le dernier siècle, du livre de Metin Arditi, Rachel et les siens, qui a fait l’objet d’un précédent billet.